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L'APOLOGUE DEFINI PAR
LA FONTAINE

LA FONTAINE :

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
LA FONTAINE :

LE RENARD ET LE BOUC
LA FONTAINE :

LE POUVOIR DES FABLES
PLAN DE DISSERT SUR L'APOLOGUE COMME MOYEN D'ARGUMENTATION

 

 

 

QUAND LA FONTAINE FAIT L’ELOGE DE L’APOLOGUE …



L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable; l'âme, la moralité.

(Préface des Fables)

Plutôt que d'être réduits à corriger nos habitudes, il faut travailler à les rendre bonnes pendant qu'elles sont encore indifférentes au bien ou au mal. Or quelle méthode y peut contribuer plus utilement que ces fables? Dites à un enfant que Crassus, allant contre les Parthes, s'engagea dans leur pays sans considérer comment il en sortirait; que cela le fit périr, lui et son armée, quelque effort qu'il fit pour se retirer. Dites au même enfant que le renard et le bouc descendirent au fond d'un puits pour y éteindre leur soif; que le renard en sortit s'étant servi des épaules et des cornes de son camarade comme d'une échelle; au contraire, le bouc y demeura pour n'avoir pas eu tant de prévoyance; et par conséquent il faut considérer en toute chose la fin . Je demande lequel de ces deux exemples fera le plus d'impression sur cet enfant : ne s'arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l'autre à la petitesse de son esprit?

(Préface des Fables)


S'il y a quelque chose d'ingénieux dans la république des lettres, on peut dire que c'est la manière dont Esope a débité sa morale. Il serait véritablement à souhaiter que d'autres mains que les miennes y eussent ajouté les ornements de la poésie, puisque le plus sage des anciens a jugé qu'ils n'y étaient pas inutiles. J'ose, Monseigneur, vous en présenter quelques essais. C'est un entretien convenable à vos premières années. Vous êtes en un âge où l'amusement et les jeux sont permis aux princes; mais en même temps, vous devez donner quelques unes de vos pensées à des réflexions sérieuses. Tout cela se rencontre aux fables que nous devons à Esope. L'apparence en est puérile, je le confesse, mais ces puérilités servent d'enveloppe à des vérités importantes. […]

( Dédicace des Fables A Monseigneur le Dauphin ).

 

Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ;
Le plus simple animal nous y tient lieu de maître.
Une morale nue apporte de l'ennui :
Le conte fait passer le précepte avec lui.
En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire,
Et conter pour conter me semble peu d'affaire.
C'est par cette raison qu'égayant leur esprit,
Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit.
Tous ont fui l'ornement et le trop d'étendue.
On ne voit point chez eux de parole perdue.

(Début de la fable Le pâtre et le lion, Livre VI).


L'apologue est un don qui vient des Immortels;

        Ou, si c'est un présent des hommes,
Quiconque nous l'a fait mérite des autels:
        Nous devons, tous tant que nous sommes,
                Eriger en divinité
Le sage par qui fut ce bel art inventé.
C'est proprement un charme: il rend l'âme attentive,
        Ou plutôt il la tient captive,
        Nous attachant à des récits
Qui mènent à son gré les coeurs et les esprits.

(Dédicace du second recueil des Fables à Mme de Montespan)


 

Activité : Voici une définition de l’apologue, extraite du dictionnaire Robert : « court récit exposé sous une forme allégorique , et qui renferme un enseignement ». Dans le tableau ci-dessous :

1) Retrouvez et citez des phrases où le fabuliste évoque ces caractéristiques et en souligne les avantages (vous pourrez apprendre par cœur certaines de ces phrases).


2)
Dans la colonne de droite, reformulez l’argument de La Fontaine en faveur de l’apologue (vous pourrez ajouter oralement des exemples empruntés à vos lectures - fables de La Fontaine et apologues divers- illustrant ces arguments).

 

 

APOLOGUE :

Citations de La Fontaine

Reformulation des arguments de La Fontaine en faveur de l’apologue.

COURT

Parlant des fabulistes :

 

« Tous ont fui l'ornement et le trop d'étendue.
On ne voit point chez eux de parole perdue.
 »

 

(Début de la fable Le pâtre et le lion, Livre VI).

 

Les fables sont courtes et évitent les détails inutiles (et donc, sous-entendu, ennuyeux). Brièveté de l’apologue.

RECIT

 

« Une morale nue apporte de l'ennui :
Le conte fait passer le précepte avec lui.
En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire… »


(Début de la fable Le pâtre et le lion, Livre VI).

 

 

 

L’histoire capte l’intérêt du lecteur, elle le divertit. Les gens aiment qu’on leur raconte des histoires (cf. la fable : Le pouvoir des fables). Agrément de l’apologue.

 

(Dans la Dédicace du second recueil des Fables à Mme de Montespan un autre passage , il écrit aussi, parlant de l’apologue :

« C'est proprement un charme: il rend l'âme attentive,
        Ou plutôt il la tient captive,
        Nous attachant à des récits
Qui mènent à son gré les coeurs et les esprits ».)

EXPOSE SOUS UNE FORME ALLEGORIQUE

Résumant sa fable : Le Renard et le bouc, et la comparant à un exemple tiré de l’histoire romaine :

 

« Je demande lequel de ces deux exemples fera le plus d'impression sur cet enfant : ne s'arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l'autre à la petitesse de son esprit? »

(Préface des Fables)

         Grâce à son aspect concret, à la forme figurative empruntée par l’allégorie, l’apologue se grave plus facilement dans l’esprit que l’idée abstraite qu’il symbolise. Efficacité pédagogique l’apologue.

        

( La forme allégorique de l’apologue est ce qui rend facultative la présence explicite d’une « moralité ». Le sens du texte peut être compris par simple élucidation de l’histoire.
         Elle contribue en outre à l’aspect plaisant de la fable. Le rôle actif demandé au lecteur est source de plaisir (plaisir de deviner, d’interpréter), il confère à l’apologue une dimension ludique).

ET QUI RENFERME UN ENSEIGNEMENT

 

« L'apparence en est puérile, je le confesse, mais ces puérilités servent d'enveloppe à des vérités importantes »

 ( Dédicace des Fables
A Monseigneur le Dauphin)
.

La fable est un genre sérieux, qui expose des « vérités importantes », nous aide à « corriger nos habitudes » (Préface). La morale est « l’âme » de la fable, c’est à dire l’élément le plus précieux et essentiel (Préface). Portée didactique de l’apologue.


( La Fontaine insiste un peu plus haut dans la Dédicace sur les « réflexions sérieuses » que le Dauphin pourra trouver dans ses fables ).

   

 

 

 

PROLONGEMENT : Les caractéristiques de l’apologue dans le CORPUS HUGO, BROWN, STERNBERG :

 

Confrontation de citations de La Fontaine avec les textes étudiés : lisez les textes de La Fontaine, dégagez quelles sont pour lui les principales caractéristiques de la fable, et montrez que nous pouvons retrouver ces caractéristiques dans les trois textes du corpus.

 

 

 

 

 

Quel est dans chacun des récits l’élément destiné à frapper l’imagination ?

Hugo : l’image allégorique d’une situation politique : l’indifférence et la fragilité de la femme symbolisent l’inconscience de la classe dominante menacée par la révolution. L’équivalent d’un instantané de photographe ou de caricaturiste.

Brown : Le renversement de point de vue et sa signification symbolique.

Sternberg : L’image (reprise par le titre) des deux rails parallèles. L’indifférence morale exprimée par le thème fantastique des mondes parallèles, invisibles l’un de l’autre.

 

Conclusion : « S'il y a quelque chose d'ingénieux dans la république des lettres, on peut dire que c'est la manière dont Esope a débité sa morale ». Le récit fonctionne chaque fois comme une allégorie, une métaphore, une image facile à comprendre et à mémoriser.

 

REMARQUE SUR LA DEFINITION DE L’APOLOGUE

Le mot "apologue" a deux sens :

1) Dans son acception courante, le mot "apologue" est un synonyme du mot "fable". La plupart des dictionnaires ne lui donnent pas d'autre sens. Le dictionnaire Robert, par exemple , définit l’apologue comme un "court récit exposé sous forme allégorique, et qui renferme un enseignement moral".

2) Par extension, les nouveaux programmes de Français désignent sous le nom général d' "apologue" tout récit à visée argumentative, quelle qu'en soit la longueur. Ainsi définie, la notion d'apologue permet de rassembler sous une même appellation des genres très divers (parabole, exemplum, fabliau, conte,
conte philosophique, roman à thèse, récits symboliques en tous genres), qui se rapprochent de la fable par la forme allégorique du récit et la subordination de la narration à une intention didactique (d'ordre moral, religieux, philosophique, politique, ou autre). La lecture efficace d’un apologue exige l'élucidation de la valeur symbolique des personnages et des situations, en référence à un contexte historique et culturel.

 

 

 

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LE RENARD ET LE BOUC
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PLAN DE DISSERT SUR L'APOLOGUE COMME MOYEN D'ARGUMENTATION

 

 

 

TROIS FABLES SUR LE TRES BEAU SITE LA FONTAINE : lafontaine.net

LA FONTAINE : LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE

http://www.lafontaine.net/fables/7peste.htm 

Cette fable est un bon exemple de la valeur allégorique des personnages animaux chez La Fontaine, et de la possibilité qu'elle donne au fabuliste de conserver à ses critiques (vis à vis du roi, des courtisans) un caractère général, imprécis et badin qui les rend tolérables par les pouvoirs visés.

 

LA FONTAINE : LE RENARD ET LE BOUC

http://www.lafontaine.net/fables/3renbouc.htm 

Dans sa Préface, La Fontaine cite lui-même cette fable comme un exemple de l'efficacité pédagogique du récit allégorique, pour mettre des questions difficiles à la portée des enfants.

  

LA FONTAINE : LE POUVOIR DES FABLES

http://www.lafontaine.net/fables/8pouvoir.htm

Dans cette fable, La Fontaine développe l'argument du caractère divertissant 
de l'apologue et de l'efficacité des histoires pour capter l'intérêt de l'auditeur.

 

 

 

 

 

DISSERTATION 

 

CORPUS « PHILOSOPHE »

 

Dans la "Dédicace" du second recueil des Fables (dédié à Mme de Montespan), La Fontaine fait l'éloge de l'apologue :

C'est proprement un charme : il rend l'âme attentive
                Ou plutôt il la rend captive
                Nous attachant à des récits
Qui mènent à son gré les coeurs et les esprits. 

Partagez-vous l'enthousiasme de La Fontaine pour l'efficacité persuasive du genre de l'apologue ?

 

  ___________

  

INTRODUCTION

-        Thème du devoir : 
     Définition et formes de l’apologue; succès et pérennité d’un genre : des fables de la Fontaine avec leur message moral au récit de SF du XX° siècle avec son message anti-scientifique et anti-utopique, en passant par le conte philosophique des Lumières.

-         Problématique (annonce de la thèse nuancée qui va être défendue et du plan) : 
     D’où la question : pourquoi ce succès ? La citation de La Fontaine suggère une réponse :   l’aspect divertissant de l’histoire ("C'est proprement un charme"); l’efficacité persuasive (l'auteur peut mener "à son gré les coeurs et les esprits"). A ces avantages on pourrait d'ailleurs en ajouter quelques autres, qui donneront raison à La Fontaine. 
     Mais le genre de l'apologue a les revers de ses qualités : argumentation par essence masquée, elle peut facilement échapper au lecteur insuffisamment averti qui n'y verra qu'un récit superficiel et enfantin; on pourra aussi lui reprocher d'agir par des moyens détournés qui reviennent à manipuler le lecteur : La fontaine ne dit-il pas lui-même : "il rend l'âme attentive / Ou plutôt, il la rend captive"?

 

1° AXE : LES AVANTAGES DE L'APOLOGUE.

1)      l’avantage de la brièveté

Argument : L’apologue donne la possibilité d’exprimer des idées souvent complexes sous une forme d’une extrême simplicité et d’une extrême concision ; facilité d’accès, évite l’ennui, permet de toucher un vaste public.

Exemples :
-     exemple classique de la fable animalière (La Fontaine)
-         la richesse de signification d’un texte de quelques lignes comme « Petite digression »
-         un autre exemple voltairien : la parabole des rats et du navire dans le dernier chapitre de Candide

2)      l’aspect divertissant de l’histoire

Argument : on persuade mieux le lecteur en l’amusant, en l’intéressant à une histoire pleine de rebondissements, qu’en lui tenant des discours sérieux . C’est la thèse défendue par La Fontaine dans sa fable : « Le pouvoir des fables ».

 Exemples :
 
- le charme de Candide dû à la rapidité de l’histoire, à l’accumulation des péripéties, et à l’ironie constante du récit, met les rieurs du côté de l’auteur.
- de même, le comique d’un film comme Les Temps modernes
- de façon générale, les auteurs d'apologues savent toucher un large public en empruntant aux genres populaires à la mode ( le récit de SF au XX° siècle - Huxley, Orwell -; le récit de voyage imaginaire dans Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, le conte populaire dans Gargantua de Rabelais, etc...)

3)      la force de persuasion de l’histoire

Argument : l’apologue permet d’incarner des idées politiques, des attitudes morales ou des choix philosophiques dans des personnages (sympathiques ou antipathiques) et des situations qui marquent le lecteur

Exemple : la polémique Voltairienne contre la religion, les jésuites, l’explication providentielle du monde dans Candide : Voltaire emporte facilement l’adhésion en caricaturant le point de vue chrétien sous les traits ridicules de Pangloss ou du frère de Cunégonde ; les situations catastrophiques qu’il accumule convainquent sans peine le lecteur que le monde est un chaos.

4)      l’effet protecteur de l’argumentation allusive.

          Argument : l’apologue permet d’éviter la formulation explicite de la thèse soutenue. Lorsque le caractère subversif de cette thèse pourrait mettre en danger l’auteur du texte, cette particularité peut être salutaire. Par ailleurs, elle permet d’éviter l’effet parfois rebutant pour le lecteur effarouché et à demi-convaincu d’un discours trop violent ou d’une dénonciation trop précise. Condorcet – dans l’extrait de son essai : « Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain » - souligne le talent des philosophes : « couvrant la vérité d’un voile qui ménageait les yeux trop faibles, et laissait le plaisir de la deviner ».

        Exemples :
 -         les attaques de Cyrano de Bergerac contre la monarchie dans « Les empires de la lune et du Soleil » passent plus facilement parce qu’elles se situent dans un décor de conte carnavalesque ou de SF
-         Petite Digression : Les attaques contre le pouvoir (le Petit Conseil = le gouvernement, le conseil des ministres, le "Petit Conseil" de Genève) sont masquées par la fiction de l’hospice des quinze-vingts.
-         Les attaques d’Orwell contre le système soviétique étaient moins choquantes en 1947 pour un homme de gauche sous le masque des animaux de la ferme etc…
-    le discours anti-moderniste de Huxley contre le fordisme, la génétique, la libération sexuelle choque moins certaines sensibilités sous la forme indirecte du Meilleur du monde que s’il avait écrit un pamphlet avec les mêmes thèses

5)      Le plaisir de deviner.

Argument : l’apologue instaure entre l’auteur et le lecteur un jeu de complicité qui en fait aussi le succès. Condorcet le souligne quand il note dans la phrase citée plus haut : « et laissait le plaisir de la deviner ».

 Exemples :
 -         le fonctionnement allégorique de récits comme Gargantua , Gulliver ou la ferme des animaux, mettant en scène sous des masques des personnages politiques connus : Charles Quint, François Ier ; Horace Walpole, Georges 1er ; Staline, Trotsky … est pour le lecteur informé un attrait supplémentaire.
-         De même dans Candide, les allusions à Frédéric II de Prusse (le château de Sans-Souci, qui n’a qu’une porte et des fenêtres), à la guerre de 7 ans…

 

2° AXE : LES RISQUES DE L'APOLOGUE.


1) Un risque d'incompréhension
:

Argument : Nous avons noté comme un avantage le plaisir de deviner : l'apologue exige une certaine communauté de culture, une certaine complicité entre l'auteur et le lecteur. Mais cette communauté de culture n'existe pas nécessairement.

Exemples : 
- Ainsi, on peut parfaitement lire "La ferme des animaux" d'Orwell, sans comprendre qu'il y a là une réflexion sur le destin de l'idée communiste dans la première moitié du XX° siècle, à partir de l'expérience de la révolution russe. 
- On peut même faire de véritables contre-sens : par exemple, croire que Voltaire dans Candide critique les Philosophes des Lumières sous prétexte que Pangloss y apparaît comme le type du Philosophe. 
     De telles erreurs ou insuffisances de lecture, dues à une connaissance déficiente du contexte sont fréquentes dans l'apologue et en partie inévitables dès lors que le discours de l'auteur est un discours codé. La Fontaine lui-même insiste dans la Préface de 1668 de ses Fables pour que le lecteur n'y voie pas des "badineries", "car dans le fond elles portent un sens très solide". Preuve que le grand fabuliste craignait une mécompréhension du sens profond de son oeuvre.

 

 2) Un risque de manipulation :

Argument : En prenant l'exemple de Candide, nous avons montré l'efficacité persuasive de l'apologue : simplification des idées, incarnation de l'idée adverse sous forme de personnages caricaturaux, choix de situations puissamment symboliques. Mais cette façon de convaincre respecte-t-elle toujours la liberté de penser du lecteur? s'adresse-t-elle toujours à son intelligence? n'a-t-elle pas trop tendance à jouer sur des oppositions manichéennes entre les bons et les méchants?

Par exemple : quand on voit le film « Mission », qui inverse complètement la problématique politique et religieuse concernant certains événements historiques évoqués par Voltaire (les missions jésuites du Paraguay), on est tout aussi convaincu qu'à la lecture de Candide. Preuve de la force de conviction d’une histoire : les jésuites sont incarnés dans des personnages sympathiques, les missions jésuites deviennent un Eldorado. Il suffit que l'histoire soit racontée autrement et le lecteur ou le spectateur change sa façon de voir : n'a-t-il pas été manipulé? Par l'un et l'autre auteurs ?

   

CONCLUSION

 L’apologue est une arme efficace dans le combat idéologique . Cette particularité explique sans doute la permanence du genre, et son renouvellement. Mais il faut en reconnaître les limites, les dangers, et savoir en tenir compte, en tant qu'auteur, en tant que lecteur.

 

 

 

 

 

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