OPHELIE : UN MYTHE
SYMBOLISTE
Liens internet
INTRODUCTION
Dans la deuxième moitié du XIX° siècle, Ophélie, la jeune héroïne de la pièce de Shakespeare, la fiancée malheureuse d'Hamlet, devient progressivement un mythe : peintres, littérateurs, musiciens, s'emparent du thème. On peut en trouver quelques échos sur internet.
Qu'est-ce que le symbolisme ? Consultez :http://users.skynet.be/litterature/symbolisme/cadre.htm
un site sur le Symbolisme réalisé par des élèves belges...
qui propose une brève présentation des Préraphaélites : http://users.skynet.be/litterature/symbolisme/symbolismeautres.htm
et analyse brièvement les relations entre Ophélie et deux autres héroïnes symbolistes : la Mélisande de Maeterlink et Debussy, l'Isolde de Wagner: http://users.skynet.be/litterature/symbolisme/pmrapports.htm#Ophélie
PEINTURE
Cette page de l'Emory University d'Atlanta (USA) répertorie la plupart des
représentations d'Ophélie
dans la peinture et les commente (en anglais) :
http://www.emory.edu/ENGLISH/classes/Shakespeare_Illustrated/Ophelia.html
http://www.ultim8team.com/modules/preraphaelites/preraph.html
Une page de présentation
du groupe des Préraphaélites.
http://fr.encyclopedia.yahoo.com/articles/ma/ma_1114_p0.html
Les Préraphaélites
présentés par l'Encyclopédie Yahoo.
Les oeuvres les plus représentatives :
Richard Westall : http://www.emory.edu/ENGLISH/classes/Shakespeare_Illustrated/Westall.Ophelia.html
La mort d'Ophélie (1793), British Museum. Une des premières apparitions du thème de la mort d'Ophélie.Eugène Delacroix : http://www.abcgallery.com/D/delacroix/delacroix17.html
La mort d'Ophélie (1843), Louvre, lithographie.John Everett Millais : http://www.er.uqam.ca/nobel/c2545/chronologie/Ophelie.html :
Ophelia (1852) Tate Gallery; une reproduction grand format dans un site consacré au théâtre élizabéthain.
Une autre adresse : http://www.emory.edu/ENGLISH/classes/Shakespeare_Illustrated/Millais.Ophelia.html
A cette adresse, une étude préparatoire de Lizzie Siddal par Millais pour son tableau : Ophelia.
Une autre adresse : http://www.artchive.com/artchive/M/millais/millais_ophelia.jpg.htmlArthur Hugues : http://www.songsouponsea.com/Promenade/Court3.html
Ophélie (1852)
Une autre adresse : http://sunsite.dk/cgfa/hughes/p-hughes4.htm
Eugène Delacroix : http://un2sg4.unige.ch/athena/ophelia/delacop2.html
La mort d'Ophélie (1853) Musée du Louvre.
Paul Delaroche : http://www.artcyclopedia.com/artists/detail/Detail_delaroche_paul.html
La jeune martyr (1853) Musée du Louvre.Auguste Préault : http://www.smartweb.fr/orsay/a/rc/_1b_1_1b.htm :
Ophélie, bas-relief en bronze, Musée d'Orsay.
John William Waterhouse : http://www.emory.edu/ENGLISH/classes/Shakespeare_Illustrated/Waterhouse.Ophelia1894.html
Ophélie (1894)Odilon Redon : http://www.emory.edu/ENGLISH/classes/Shakespeare_Illustrated/Redon.Ophelia.html
Ophélie (1905) et Ophélie parmi les fleurs (1908)Michel Cure : http://www.ac-toulouse.fr/culture/epargne/curepistes.htm :
Ophélie 2 (1990). Une analyse comparée de l'oeuvre de ce peintre contemporain avec le tableau de J.E.Millais, sur le site de l'académie de Toulouse.
LITTERATURE
Hamlet de Shakespeare :
http://www.ulg.ac.be/libnet/germa/hamletfr.htm : un site en français sur Hamlet, par des enseignants de l'Université de Liège.
http://lightning.prohosting.com/~shicoff/Lit/hamlet.html : un répertoire exhaustif de sites concernant l'Hamlet de Shakespeare. Bon nombre de pages concernant Ophélie sont répertoriées dans ce site.
Le thème d'Ophélie chez les poètes parnassiens, Théophile Gautier, Théodore de Banville, voir dans ce site : exercice sur l'imitation dans le Recueil de Douai.
Le thème d'Ophélie chez Jules Laforgue :
JULES LAFORGUE, poète français (1860-1887), mort prématurément à 27 ans, a consacré de nombreuses variations parodiques au couple Hamlet - Ophélie, notamment dans son recueil "Des fleurs de bonne volonté" et dans une nouvelle trés dialoguée intitulée "Hamlet ou les suites de la piété filiale".
http://www.chez.com/laforgue/ : Sur ce site dédié à l'oeuvre de Jules Laforgue, entrez "Hamlet" dans le moteur de recherche interne. Analysez le thème de la jeune fille dans ces poèmes.
http://www.chez.com/laforgue/fleur28.htm : un poème intitulé Dimanches, précédé d'une longue citation d'un dialogue entre Ophélie et Hamlet. Dans ce texte, Ophélie devient le symbole de la jeune fille de bonne famille inaccessible pour le pauvre poète, qui se libère en des imprécations misogynes.
http://poesie.webnet.fr/poemes/France/laforgue/3.html : un autre poème intitulé Dimanches, toujours précédé d'une citation d'Hamlet, dans une veine plus mélancolique.
http://ccsparis.com/hamlet.html Sur ce site, une compagnie théâtrale présente le spectacle qu'elle a tiré d'Hamlet ou les suites de la piété filiale de Jules Laforgue. "Dans cette nouvelle très dialoguée, la reine Gertrud s'appelle Gerutha, le jeune prince de Danemark considère Ophélie comme une petite bourgeoise anglaise, « imbue de la philosophie égoïste de Hobbes », s'émeut très peu de la mort de son ex-aimée, et oublie très vite sa mission vengeresse".
http://orsini.net.online.fr/laforgue/vortex2/holmes2.htm Une analyse universitaire : "Hamlet au risque de Laforgue". Anne Holmes analyse à la lumière de la psychanalyse le rapport sadique d'origine oedipienne entre Hamlet et Ophélie dans la pièce de Shakespeare; et la signification du parallélisme entre les couples Laforgue/la jeune fille et Hamlet/Ophélie dans l'oeuvre de Laforgue.
http://www.chez.com/laforgue/emprunts.htm Dans cette page, l'auteur du site Laforgue récapitule les citations de Hamlet dans l'oeuvre de Laforgue.
Un roman français sur les peintres préraphaélites :
http://www.multimania.com/lakini/autumn.htm :
Un roman récent de Philippe Delerm : Autumn met en scène les peintres préraphaélites anglais. Le roman se déroule en Angleterre de 1850 à 1869. Voici ce qu'on peut lire sur la 4° de couverture : "Livre-feu, livre-fou, conçu de main de maître, Autumn nous brûle les mains dès les premières pages, en nous entraînant dans le périple insensé des peintres préraphaélites. L'aventure de Dante Gabriel Rossetti avec la belle Elizabeth Siddal ne serait pas ce qu'elle est sans le style de Philippe Delerm. Un style romanesque, cela va sans dire. Mais un style tout de même. À envoûtement du lecteur s'ajoute la magie des mots. Des mots somptueux, issus de l'ultime clarté de ces jours d'automne. Autumn est un vrai roman, avec des personnages qui se déchirent, des visages connus, comme ceux de Swinburne ou de Lewis Carroll. Le déploiement des couleurs s'efface derrière les ténèbres d'un destin en clair-obscur. On se demande, alors, si le te n'est pas le comble de la misère, et si le recours aux radis artificiels ne masque pas d'autres détresses. Philippe Delerm est un voleur de vie, mais comme c'est beau et bien dit !"Dans cette page trouvée sur le net, on peut lire notamment l'évocation d'Elizabeth Siddal posant dans une baignoire d'eau tiède pour le célèbre tableau de John Everett Millais.
MUSIQUE ET LITTERATURE
http://www.recmusic.org/lieder/l/legouve/mort.ophelie.html : "La mort d'Ophélie" (1848). Texte de Legouvé mis en musique par les musiciens français Berlioz et Saint-Saens.
http://www.recmusic.org/lieder/v/various/brahms.WoO.22.html : Un cycle de cinq lieder de August Wilhelm Schlegel (1767-1845), d'après William Shakespeare et les chants d'Ophélie dans Hamlet, qui ont été mis en musique par deux grands musiciens allemands : Johannes Brahms en 1873 et par Richard Strauss en 1919.
http://www.recmusic.org/lieder/v/various/tcds3.html : un poème de Maurice Bouchor (1855-1929), d'aprés William Shakespeare (1564-1616), Hamlet, Acte IV, scène 5, mis en musique par le compositeur français Ernest Amédée Chausson (1855-1899), op. 28, dans Trois Chansons de Shakespeare, no. 3.
http://www.recmusic.org/lieder/v/various/strauss67.1.html : "Le premier chant d'Ophélie" . Texte de Karl Joseph Simrock (1802-1876), d'après William Shakespeare (1564-1616), Hamlet, Act IV, scene 5, mis en musique par Richard Strauss.
http://www.ircam.fr/departements/creation/agora/agora05.html : La présentation succinte du spectacle "Hamletmaschine" sur le site du théâtre des Bouffes du Nord (2001). Musique : Georges Aperghis. Texte : Heiner Müller, dramaturge allemand contemporain. Extrait : Aperghis entend se dessiner " le visage d’un siècle d’espoir qui finit par une sorte de tabula rasa ". Il écrit une fresque païenne, athée, désenchantée : un oratorio sur " le monde d’aujourd’hui ". La musique devient " une explosion ", et le monde s’embrase. Ou se fige, au contraire, en une musique gelée, en blocs erratiques, dans cette " époque glaciaire " depuis laquelle Ophélie-Électre lance ses derniers mots : " Je reprends le monde auquel j’ai donné naissance. J’étouffe entre mes cuisses le monde auquel j’ai donné naissance. Je l’ensevelis dans ma honte… "
http://www.miditext.com/Textes/29692.htm : Ophélie , le texte d'une chanson de Charles Gainsbourg pour Vanessa Paradis (On peut aussi écouter). "Oh j'aimerais tant / Me noyer dans l'étang / Comme Ophélie etc..."